Le 8 juin dernier, j’ai eu le plaisir de présenter l’avancée de mes travaux de thèse durant la Journée des Doctorants 2022. Cette édition 2022 accueillait non seulement les doctorants du laboratoire Géosciences Montpellier mais aussi, pour la première fois, les doctorants provenant d’autres laboratoires rattachés à l’école doctorale GAIA.

Avec ce poster, j’ai pu présenter la notion de paysage potentiel, définie par Holling en 1973 et proposer un contexte de définition de ce paysage par une approche de calculs numériques massifs.

Si on suppose que les systèmes naturels sont toujours fluctuants autour de certains attracteurs, appelés “puits”, alors on peut représenter les fluctuations du système comme une balle roulant sur un paysage vallonné. Cette balle se déplace sur ce paysage, et le paysage en lui même est fluctuant en temps. Pour bien représenter l’état d’un système, il faut donc étudier son paysage plutôt que le système en lui-même.

Cette définition, très utilisée par nos confrères écologues, cherche à représenter des systèmes fortement multi-variables comme une série d’attracteurs. Ces attracteurs dépendant des variables clé du système étudié. Or ces variables clés ne sont pas actuellement définies en hydrodynamique littorale. Pour choisir ces variables et tenter de se représenter le paysage potentiel pour les systèmes récifs-lagon, je propose de calculer systématiquement l’hydrodynamique de lagons synthétiques pour trouver les variables les plus sensibles sur les grandeurs hydrodynamiques clé du lagon (temps de résidence, état d’agitation, taux de dissipation de la houle, etc).